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10 raisons de quitter Twitter

Alexandre Carlier

Alexandre Carlier

  • Mise à jour:

Twitter a plus que jamais la cote, auprès des professionnels mais aussi chez Monsieur et Madame Tout-le-monde. Certains résistent encore et toujours, même après avoir lu nos 10 raisons d’ouvrir un compte Twitter qui ont séduit plus d’un internaute hésitant.

Même chez les utilisateurs assidus de Twitter, certains ont envie de faire machine arrière. S’il passe outre son addiction au réseau social, chacun peut trouver une bonne raison de se dire qu’il doit fuir Twitter. Plus tard il se dira même qu’il a eu raison de le faire.

Pour vous aider dans cette quête, OnSoftware liste 10 raisons de fermer son compte Twitter pour vous convaincre que nous pouvons vivre sans l’oiseau bleu sans arrêt dans nos pattes.



1. C’est trop d’informations, je ne peux pas tout lire

Lorsque l’on commence à suivre plusieurs utilisateurs mordus de Twitter, cela devient difficile de suivre le flux d’informations qui se déroule sur notre compte. Bien sûr, on peut rester devant son écran et scruter toutes les news qui tombent pour tout savoir. On peut aussi décrocher de temps en temps et prendre le risque de manquer l’info intéressante, voire importante. La surdose de lecture d’un côté, la frustration et l’angoisse de l’autre. Non merci, j’ai eu ma dose.


2. Je suis devenu un robot du Tweet, j’ai oublié de vivre

C’est à la fois l’avantage et l’inconvénient de Twitter. Un haut taux d’addiction vous fait relater les évènements autour de vous plutôt que de les vivre pleinement. On peut d’ailleurs se faire la même réflexion pour les gens qui passent la soirée du Nouvel An ensemble et qui passent leur temps à souhaiter la Bonne année par téléphone à leurs amis qui ne sont pas là.

Plutôt que de raconter ce que je vis sur Twitter, le nez plongé dans mon mobile, je préfère désormais vivre à fond ce qui m’arrive, quitte à le raconter plus tard avec peut-être un peu plus de détails. La course à l’exclusivité pour être le premier, ça ne m’intéresse plus.


3. J’ai essayé, je n’y comprends rien et je ne veux pas faire d’effort

J’ai beau savoir que c’est la norme sur Twitter, que ça permet d’acquérir de la visibilité et de montrer qu’on est branché, mais les hashtags, je ne peux pas. Je n’arrive pas à dégager de tendance et je ne montre pas assez de fantaisie. En plus, j’ai toujours l’impression de viser à côté lors des grands évènements. Par exemple, que choisir entre #euro2012, #euro12, #franceeuro2012 et bien d’autres? Mystère…

Et puis tous ces gens qui me disent “Mais non, tu vas voir c’est facile, je vais t’expliquer“, je n’en peux plus. J’ai essayé, et ça me saoûle. Les Followers, les Listes, les TT, ce vocabulaire compliqué, c’est du passé pour moi.


4. J’ai besoin de plus de 140 caractères

Désolé, mais 140 caractères, c’est vraiment trop court pour que je puisse m’exprimer correctement. Ras le bol de devoir condenser en permanence toutes mes idées, voire même des fois, estropier des mots pour ne pas dépasser la limite. Sachant qu’une partie de ces caractères est réservée à un éventuel lien, voire un hashtag encombrant, cela laisse vraiment peu de place pour raconter sa vie.


5. Finalement, je préfère Facebook

Twitter va directement à l’essentiel, mais franchement, à la fin, c’est un peu triste. J’en viens à repenser à mon expérience sur Facebook, à toutes ces pages de fans qui vivent, qui partagent des sondages, des albums photos entiers et des infos en image. Je repense à tous ces jeux que je peux parcourir gratuitement et sur lesquels je peux défier mes amis.

Et puis, ne nous mentons pas, l’interface de Twitter est quand même bien plus triste et indigeste que celle celle de Facebook. Perso, je me sens mieux sur ce dernier que sur Twitter.


6. Prime à la médiocrité: TT ridicules et autres Justin Beiber

Les TT, ou Tendances en français, sont les mots et expressions les plus utilisées du moment et il faut bien reconnaître que cette liste est souvent remplies de choses qui ne m’intéressent absolument pas, voire complètement stupides.

Déjà, cela permet de se rendre compte que les adorateurs de Justin Beiber ont définitivement pris le contrôle de Twitter puisqu’il ne passe pas un jour sans un TT sur le chanteur à mèche. Soit, j’ai sans doute passé l’âge, je leur accorde le droit d’envahir le réseau, mais je souffre quotidiennement. Idem pour One Direction (je ne sais même pas ce qu’ils chantent…)

Le problème avec les TT branchés, c’est que seuls les plus pourris subsistent. Explication: Si je vois un TT qui mérite qu’on se moque de lui (et de celui qui l’a créé), je vais l’écrire dans mon prochain Tweet, accompagné d’une annotation personnelle du style “C’est vraiment débile ce TT“. Mais en le critiquant, je donne du volume à cette tendance et je permet à ce TT de rester en bonne place dans la liste des TT à la mode. La médiocrité mise en avant, donc.


7. Twitter et l’orthographe, deux mondes distincts


Si Facebook est un nid à faute d’orthographe, il n’en reste pas moins concentré sur vos amis, à qui vous pouvez donner le change. Sur Twitter, c’est le monde entier qui a rendez-vous sur votre profil. Consulter les tweets sur l’un des TT du jour peut probablement provoquer une crise cardiaque chez quelques professeurs de français (spécialement chez le jeune public qui parle de Justin Beiber et autres Kikoolol).

Le pire reste de trouver une faute d’orthographe ou de grammaire dans une Tendance, en français et parfois en anglais. Début 2012, la communauté nous a gratifié d’un magnifique “France love Demi” qui a reçu une volée de bois vert sur Twitter. Je respecte trop la langue pour continuer à subir ça.


8. Ma façon d’écrire a changé

A force de me limiter à 140 caractères et de coller des hashtags à tout-va, voilà que j’essaye de m’exprimer avec le moins de mot possible, comme un vieux pubard à la recherche d’une phrase-choc. J’en oublie la richesse du langage, je critique les messages qui ne vont pas directement à l’essentiel (et je les corrige parfois). J’écris mes emails et mes nouveaux statuts Facebook avec des hashtags que j’estime pertinents, même si ceux qui reçoivent ces messages n’ont aucune idée de pourquoi je le fais. Il est temps d’arrêter Twitter avant qu’il ne soit trop tard.


9. Je ne veux plus me faire avoir avec des fausses infos

Twitter est très utile pour être au courant des bonnes infos avant tout le monde. Toutefois, il reste quelques boulettes par-ci par-là, des rumeurs non confirmées et des fausses informations qui circulent. Pour surfer sur la vague, on reprend tous en coeur avant d’être discrédité par un communiqué officiel quelques heures plus tard.

Dernier exemple en date, le journaliste Nelson Monfort aurait annoncé sa démission sur son compte Twitter. Problème: il ne s’agissait pas d’un compte officiel et l’information a été démentie par l’intéressé dans la soirée, alors qu’elle avait déjà été relayée par d’autres journalistes. Bien joué.


10. Twitter est à la mode. Ne suivez pas la mode, quittez Twitter!

Si vous cultivez une part d’indépendance et des envies de rébellion, ne faites pas comme la masse. Ne suivez pas les tendances, ne faites pas “comme tout le monde“. Nombreux sont les gens qui quittent Facebook par esprit de contradiction, pour le respect de leur vie privée par exemple. Quitter Twitter, c’est un geste fort, c’est une façon de se libérer de la cyberdépendance et affirmer son envie garder un jardin secret juste pour soi.

A lire aussi:
10 raisons d’ouvrir un compte Twitter

Etes-vous d’accord avec ces points ou pas du tout? Connaissez-vous d’autres raisons qui peuvent justifier la fermeture d’un compte Twitter? Et vous, pourquoi avez-vous clôturé le votre? Votre avis nous intéresse dans les commentaires de ce billet.

Alexandre Carlier

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